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Pour une bonne santé physique et intellectuelle sans acidose


Nous les humains, appartenons à "l’empire alcalin". La "jauge de notre vie" est le pH du sang avec un taux de 7.35 à 7.4 (légèrement alcalin).

Le pH de 7.0 est une véritable ligne de partage de la vie.

Le pH acide avec des taux inférieurs à 7.0 engendre non seulement les maladies du corps, mais il inclut également les angoisses provoquant des maladies. De même, les principaux "plaisirs" de notre époque sont transformés par notre métabolisme en acides.

Sont acidifiants :

viandes, poissons, charcuteries, fromages, céréales raffinées (pain blanc, pâtes non complètes, riz blanc, sucreries, café, coca).

Sont alcalinisants :

fruits et légumes (frais ou secs), légumineuses, féculents (pomme de terre).

Les conséquences directes de l'acidose

En dessous du pH de 7, on peut s’attendre à terme à la maladie, l’infirmité, l’activité affaiblie du corps, de l’esprit, et à un décès précoce et souvent douloureux. Nous constatons notre dérive vers le "monde acide" due à notre civilisation actuelle (et probablement une volonté des instances politiques et commerciales mondiales).

Les acides sont également originaires de gaz tel que l’acide sulfhydrique, par exemple, dégagés lors de procédures de fermentation et de putréfaction qui se déroulent dans le côlon. Le bruit, la contrariété ou la déception provoquent également des réactions acides.

Il en est de même avec l’effort physique et d’autant plus avec, par exemple, le surmenage qui entraîne la production d’acide lactique. Il en résulte les fameuses courbatures.

Les acides en excès ont une action abrasive et corrosive sur nos tissus.

Les déchets résiduels

Les déchets résiduels sont des sels que doit produire l’organisme à l’aide d’acides et de substances toxiques pour éviter que ces derniers le rongent.

Les déchets résiduels se déposent tout d’abord dans le tissu adipeux, puis dans le tissu conjonctif et dans les muscles.

Lorsque ces "décharges" sont saturées, les déchets se déposent dans les articulations, les capsules articulaires et dans les reins, dans la vessie et la vésicule biliaire, puis les organes sont mis à contribution, et pour finir, le cœur et le cerveau.

D’une façon générale :

  • La dégradation des protéines végétales produit des acides dits "volatils" : acides citrique, oxalique, pyruvique, lactique, dont l’élimination est rapide et facile.

  • La dégradation des protéines animales produit des acides dits "non volatils" : acide urique, sulfurique, phosphorique.

Acidose et microcirculation sanguine

Si le taux d’acidité du myocarde passe d’un taux normal de 6.9 à 6.5 par exemple, voire à 6.4, le sang capillaire est également acidifié. Il en résulte que les hématies se rigidifient et ne sont plus en état de passer dans les vaisseaux capillaires afin d’y alimenter les muscles en oxygène ou en autres substances nutritives, du fait que leur diamètre est deux fois plus grand que celui des vaisseaux capillaires.

Quand les émonctoires tombent en cascade

Pour évacuer les acides, les toxines et les substances toxiques, le corps dispose de cinq organes émonctoires : les intestins, les reins, les poumons, la peau et les muqueuses. Chacun de ces organes a une capacité d’élimination qui lui est propre. Lorsque cette capacité n’est plus respectée, l’organe s’auto empoisonne.

Les intestins et les reins sont les organes majeurs d’élimination des toxines. Si ces filtres sont débordés et surmenés, il peut en résulter des calculs dans les reins ou dans la vésicule, ou des problèmes intestinaux.

Pour pallier cette surcharge, les poumons sont alors mis à contribution et doivent éliminer ces éléments acides sous la forme de gaz. Le processus d’élimination les épuise aussi et ce surmenage peut se traduire souvent par une bronchite chronique ou de l’asthme.

Si la capacité d’élimination des poumons est à son tour saturée, l’organisme élimine intensément par la peau. Selon la concentration des toxines et des acides et leur agressivité, la peau est mise à rude épreuve. Sa réaction à ce mauvais traitement peut prendre diverses formes : eczéma chronique, neurodermite, psoriasis, boutons, acné, furoncle, ulcère variqueux ou allergies.

Nota : à retenir que les soins corporels à pH acide classique empêchent toute élimination et que les shampoings à pH inférieur à 7 font tomber les cheveux.

Phase finale : les mycoses

Ces éliminations par la peau et les muqueuses créent un milieu acide externe favorable au développement des mycoses les plus diverses (peau, ongles, intestins, vagin).

Ces mycoses apparaissent lorsque le pH se situe entre 3,5 et 5,5. Ces mycoses aggravent en outre le problème par leurs propres secrétions métaboliques. En médecines naturelles, on sait qu’elles disparaissent une fois que leur milieu idéal acide, disparaît.

Comment savoir si l'on est en acidose ?

Pour rester en bonne santé, le corps cherche à se débarrasser des acides excédentaires qui irritent et déminéralisent ses tissus en utilisant d’abord la porte de sortie principale que sont les reins.

Le taux normal d’excrétion des acides par les reins est connu et donne aux urines un pH se situant entre 6,5 et 7,5 chez une personne en bonne santé qui se nourrit correctement.

En mesurant le degré d’acidité des urines, on peut donc déterminer si le corps rejette des quantités normales d’acides ou non. Si le taux d’excrétion des acides est plus élevé que la normale, c’est que le corps cherche à se débarrasser d’un trop plein d’acides.

Extrait de la Newsletter n°105 de Michel Dogna (www.micheldogna.fr)

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